D’après une étude menée par BloombergNEF (groupe financier américain spécialisé dans l’information économique) d’ici 2050 près de la moitié de l’électricité mondiale proviendra des énergies propres à savoir l’éolien, le solaire et les batteries thermiques, soit 7 fois plus qu’aujourd’hui.
Le besoin d’électricité à l’échelle mondiale à augmenter de 62%, en cause, les économies émergentes qui sont énergivores et la croissance de la demande d’électricité pour les systèmes de chauffage et de transport.
Actuellement, sur 70% de la planète, l’éolien et l’énergie solaire sont les moyens les moins onéreux de produire de l’électricité. L’effet de ces changements de consommation sera notable sur la réduction de l’utilisation des énergies fossiles telles qu’une diminution de production de 25% de charbon. « D’ici 2030, l’énergie produite ou stockée et distribuée par ces trois technologies : les panneaux solaires photovoltaïques, les éoliennes et les batteries lithium-ion sera presque partout inférieure à l’électricité produite par les centrales à charbon et à gaz », a déclaré Matthias Kimmel, analyste en chef de l’étude.
En fait, ce sont les subventions et les crédits d’impôt à l’investissement qui ont permis le développement de l’énergie verte. D’après BNEF c’est la réglementation qui serait le point d’orgue des gouvernements. Selon Elena Giannakopoulou, responsable de l’économie énergétique à la BNEF, des évolutions politiques seront indispensables, à savoir « la réforme des marchés de l’électricité pour s’assurer que l’éolien, le solaire et les batteries thermiques sont rémunérés correctement pour leurs contributions au réseau énergétique ».
Global power generation mix